Édito
Cette affirmation semblerait-elle un peu basique que l’on pourrait remplacer « la cuisine » par « faire à manger ». Ces trois mots associés m’emplissent d’une joie que j’ai de la peine à qualifier tant elle me dépasse. Sans doute parce que c’est la seule chose que je sache faire de mes mains. Sans doute aussi parce que faire à manger me l’a un peu sauvée, la vie, ces derniers mois. Préparer le repas pour ceux que l’on aime, pour ceux qui en ont besoin, faire les courses pour soutenir des artisans courageux, passionnés, qui eux-mêmes soutiennent les producteurs qui travaillent dans le respect de la terre. Cuisiner pour honorer la mémoire d’un être cher. Cuisiner pour ne pas oublier la chance que l’on a d’avoir accès à une alimentation…